Pour perdre ces kilos superflus qui « gâchent la vie », nous sommes souvent tentés de recourir à des méthodes d’amaigrissement très variées : parfois efficaces, parfois inutiles, parfois difficiles, parfois coûteuses, parfois même dangereuses !

Des régimes à toutes les sauces

17% des Belges souhaitent perdre du poids avant les grandes vacances et 11% à l’approche d’une fête importante, mais ils sont 57% à se préoccuper en permanence de leur poids. [1]

Nombreux sont ceux qui entreprennent régulièrement des régimes alimentaires. Malheureusement, ces périodes de diète s’avèrent souvent inefficaces. Le fameux effet yoyo fait couramment reprendre le poids durement perdu, voire plus. Pour éviter cela, certains adoptent même ces attitudes de restriction comme un mode de vie, de façon constante et durable… au prix des concessions et des frustrations que cela peut représenter.

Mais ces régimes ne sont pas toujours un simple rééquilibrage des prises alimentaires (plus de légumes et de fruits, moins de graisses et de sucres, etc.) Pour beaucoup, la notion de régime signifie nécessairement privation. Certains consomment également des aliments « light », voire des substituts de repas hyperprotéinés et hypocaloriques. Si ces formules de régime peuvent être, dans certains cas, médicalement recommandées, elles ne sont pas préconisées comme traitement à long terme car elles peuvent causer, par exemple, des carences alimentaires (vitamines, sels minéraux, etc.) ou des troubles du système rénal.

 

Du sport, pour le plaisir ?

Comme le rappellent suffisamment les messages de prévention, un contrôle alimentaire doit idéalement être accompagné de la pratique régulière d’activité physique. S’il s’agit là d’une excellente façon d’entretenir un bon état de santé, tant physique que mentale, beaucoup envisagent avant tout le sport comme un moyen de sculpter sa silhouette pour correspondre, autant que possible, aux canons esthétiques. Les nombreux clubs de sports et salles de fitness qui se développent un peu partout semblent en être la preuve. Les inscriptions dans de telles structures sont généralement assez coûteuses et ne sont donc pas accessibles à tous. En plus, compte tenu du rythme de vie effréné que nous avons tendance à mener dans notre société, il n’est pas toujours évident d’accorder du temps à une activité sportive, en plus du travail, de la vie sociale, familiale, etc.

Mythe ou réalité ? Je dépense plus de calories en jardinant pendant 30 minutes qu’en faisant de la musculation pendant 30 minutes ?

Mais n’existe-t-il pas d’autres alternatives pour pratiquer une activité physique ? N’avons-nous pas tendance à oublier que cela doit avant tout rester un plaisir, avec pour but de favoriser le bien-être et non uniquement un moyen de façonner son corps à la norme en vigueur ? Se balader, jouer avec les enfants, promener le chien, faire le ménage, bricoler, cuisiner, faire les courses, laver la voiture, etc. sont autant de manière de dépenser de l’énergie sans pour autant devoir se rendre dans une salle de fitness.

Les traitements médicaux

En plus lus des régimes, certaines personnes sont prêtes à consommer des « médicaments amaigrissants » : coupe-faim, draineurs, brûleurs de graisse, etc. Pourtant, ces substances ne sont pas toujours testées scientifiquement et peuvent, soit n’avoir aucun effet réel, soit même s’avérer dangereuses pour l’organisme. D’ailleurs, la plupart des médecins déconseillent la prise de tels remèdes miracles et encouragent plutôt à adopter, sur le long terme, un mode de vie sain.

Plus extrêmes et parfois désespérées après de nombreuses tentatives d’amaigrissement, les personnes souffrant de leur embonpoint peuvent alors être attirées par la chirurgie. Comme l’anneau gastrique ne peut être placé que dans le cadre strict de patients obèses ayant des problèmes de santé, la chirurgie esthétique peut sembler une solution séduisante. La liposuccion ou la lipoaspiration apparaissent désormais comme des méthodes envisageables pour obtenir la silhouette rêvée, et ce malgré le prix et les risques qu’elles représentent.

[1] « Trois Belges sur quatre se trouvent trop gros », Sondage in Belga, www.lalibre.be